En 2013, celui qui allait devenir notre bon Maire bienveillant expliquait qu’il fallait «s’ouvrir sur notre territoire parce que l’avenir de la commune de Jouarre se jouait avec la communauté de communes, le département et la région afin d’y puiser de nouvelles forces».
6 ans plus tard, la réalité est bien différente de celle qu’on nous avait vendue…!
En 50 avant Jésus-Christ, un petit village gaulois d’Armorique poursuit seul la lutte contre l’envahisseur grâce à une potion magique préparée par le druide. Cette mixture confère à nos quelques réfractaires force et vaillance.
Pourquoi une telle obstination? Tout est toujours question d’un orgueil démesuré mû par le désir et le besoin d’exister!
La conséquence de ce choix funeste fut l’isolement et le repli face à 41 communes qui avaient eu la sagesse et l’intelligence d’oeuvrer collectivement à une mutualisation des coûts et des ressources.
Acculé, notre bon druide n’eut d’autre perspective que de confectionner une potion magique tout droit sortie de la poche de ses contribuables:
Une hausse vertigineuse et inassumée des impôts (constatée au chapitre 73, page 5 du budget primitif 2019).
Une explosion dissimulée de la dette (constatée en page 66, 67 et suivantes du budget primitif 2019).
Mélangez le tout, ni vu ni connu, en prenant bien soin de ne pas communiquer sur l’état réel des finances de la commune et en soutenant mordicus que c’est de la faute de l’autre si les impôts sont en orbite.
Cette potion maison, c’est le double effet Kiss Cool que tous les Jotranciens vont devoir supporter pendant longtemps!
Et malgré ça, la commune de Jouarre continue de vivre au dessus de ses moyens avec des recettes réelles de fonctionnement qui ne couvrent pas les dépenses réelles de fonctionnement (page 2 du budget primitif 2019).
Au fond, notre bon druide ressemble étonnement à Christophe Colomb. Quand il est parti, tel un aventurier fougueux, il ne savait pas où il allait. Quand il est arrivé, il ne savait pas où il était…!
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